Le matériel d'impression 3D
Mizar et Merak
Inventées par un entrepreneur Tchèque, ces machines open-source à prix moyen sont l’incarnation de la perfection par la simplicité. Pas d’éclairage, de caméra, de double buse : juste un extrudeur monté sur un portique classique et un lit chauffant, pour un résultat nettement plus fiable et rapide que des modèles industriels dix fois plus chers.
Capable d’imprimer toutes matières à grande vitesse avec l’ajout d’une enceinte construite maison, leur taux de panne est inférieur à un par an depuis que je les ai.
L’ajout du module multi-matière (MMU) sur Mizar (visible à gauche sur la photo) lui permet d’imprimer avec cinq matières ou couleurs simultanément. Cela permet non seulement des impressions multicolores, mais aussi multi-matières : supports solubles, parties flexibles, textures variables…
Alioth
Cette petite imprimante Elegoo Mars Pro est très différente des autres de mon atelier, car il s’agit d’une imprimante à résine SLA. La plaque d’impression au sommet descend dans le bac noir, qui est rempli de résine photosensible. Un système de LED UV l’illumine par en-dessous tandis que la plaque remonte, couche par couche, format la pièce en suspension.
Cette technique permet une précision bien plus grande qu’avec les imprimantes FDM, avec pour contrepartie que les pièces sont plus petites et fragiles. Les détails produits sont ici dix fois plus fins, jusqu’à 0.05mm !
C’est donc avec cette machine que je réalise mes pièces les plus fines : figurines de jeu, bijoux, engrenages…
Dubhe
Cette graveuse laser, quoique très low-cost, me permet de créer des signalétiques en bois ou plastique en brûlant la surface superficiellement. Le PLA se prête bien à cela, n’émettant pas de fumées toxiques.
Elle fonctionne via le déplacement sur deux axes d’un laser 50W, qui sublime la matière en surface sur une zone extrêmement réduite. Le résultat est une forme noire gravée en profondeur dans la matière, avec une précision extrême.