La limitation la plus évidente de l’impression 3D est la taille des pièces imprimables : dans le cas de mes imprimantes, celle-ci ne peut dépasser 200 X 250 X 208mm. Toutefois, il est possible de créer des ensembles plus grands en plusieurs pièces, ensuite assemblées à la colle époxy.
Ensuite, la FDM n’est pas très précise : la précision maximale est généralement à 0.2mm près. Ceci peut sembler peu, mais pose un vrai problème pour les mécanismes dépendants de plusieurs pièces, pour lesquels des précisions exigées de l’ordre de 0.01mm ne sont pas rares.
La nature de l’impression par dépose de couches signifie que la pièce est toujours plus fragile dans une direction donnée. En effet, dans le plan des couches, celles-ci sont composées de longs traits continus s’entrecroisant. Cette structure imbriquée les rend très solides dans ces directions : mais les couches peuvent plus facilement être décollées les unes des autres en les tirants perpendiculairement au plan. La pièce est donc plus fragile dans la direction « de haut en bas » de l’impression.
Enfin, il est généralement nécessaire d’avoir au moins une surface plane sur la pièce, qui pourra adhérer au plateau d’impression, et d’éviter les débords avec angles trop forts et les parois trop fines, entre autres : toute une gamme de précautions qu’il faut maîtriser pour concevoir des pièces optimisées pour l’impression 3D !